lundi 16 mars 2015

Mes chers samedis



Mes Chers Samedis brosse le portrait de personnages issus des classes populaires brésiliennes, à travers quatre nouvelles étalées entre le début des années 1950 et la toute fin des années 1970. Au fil des histoires, il met en scène un amateur de football superstitieux habitant un bidonville de Rio et qui établit un rite pour faire gagner systématiquement son équipe favorite; un manutentionnaire travaillant dans un marché de fruits, mais déséquilibré mental et menacé de licenciement; un pêcheur du Nordeste s’improvisant professeur d’histoire pour les beaux yeux d’une jeune femme et enfin un employé de cirque dans la région de São Paulo qui se retrouve dans une très mauvaise posture suite à ses fanfaronnades…



Publié en 2009 au Brésil, Mes chers samedis s’inspire «de la Commedia dell’arte et des tragicomédies italiennes des années 1960», selon son éditeur. De fait, et au contraire de son compatriote Rafael Coutinho (qui décrit souvent les classes aisées de la société brésilienne), Quintanilha s’attache à décrire le quotidien de «petites gens».
«L’origine sociale des sentiments m’importe peu», confirme-t-il, «mais il est vrai que je suis plus sensible à la vie de gens issus des classes moyenne et pauvre du Brésil. C’est probablement dû au fait que c’est mon propre “terreau”, dans la mesure où je suis né et ai grandi à Niteróiune ancienne zone industrielle proche de Rio.
                                                                                                                                                      source : caetla.fr
salon du livre : Brésil à l'honneur


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